Philippe Castella Un élu veut pouvoir sanctionner les sites qui font leur beurre avec des publicités placées sur des vidéos de propagande salafiste ou néonazie. Le boycott lancé par les annonceurs a des effets plus rapides.

Des publicités pour de grandes marques internationales jouxtant des vidéos de propagande salafiste ou néonazie sur YouTube ou Google: les révélations du «Times» en février ont créé un mouvement de boycott planétaire de la part d'annonceurs. L'affaire a connu un soubresaut helvétique: fin mars, l'émission «1o vor 1o» de la télévision alémanique révélait à son tour que le problème touchait également de grandes entreprises ou filiales installées en Suisse.

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En réalité, ce n'est pas tant le contenu des vidéos regardées que ciblent les agences de pub, mais bien plus les internautes eux-mê- mes, leurs intérêts ou leur provenance géographique. Responsable de la communication de Webrepublic, l'une des principales agences de publicité active sur les plates-formes numériques en Suisse, Simon Wüthrich confirme: «Nous établissons des listes noires et les mettons à jour régulièrement pour éviter que les publicités de nos clients n'apparaissent dans un contexte inapproprié.»

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